Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Crise : ce n’était pas la Der des Der

21/08/2009 08:39

Crise : ce n’était pas la Der des Der


Le casino de la finance tourne toujours plus vite…

Moins d’un an après la quasi-faillite du système financier international, du fait de ses excès, on a du mal à y croire, mais rien ne semble changer, comme le montre l’actualité récente sur les bonus. Pire, de manière discrète, les innovations qui pourraient mener au prochain krach semblent déjà inventées…
 
Rien ne change
Nicolas Sarkozy avait promis un « nouveau Bretton Woods » et une « refondation du capitalisme ». Dans la réalité, rien ne se passe. Même l’hebdomadaire ultralibéral The Economist s’impatiente en constatant la lenteur de la réforme du système financier, dénonçant notamment la responsabilité de l’Europe, qui freine toute évolution. Les leçons de cette crise devraient donc se limiter à une modification des normes prudentielles pour contraindre les banques à mettre davantage d’argent de côté.
Malheureusement, les lobbys financiers font déjà pression en soulignant qu’une remontée trop abrupte limiterait leur capacité à prêter, ce qui pourrait peser sur la reprise économique. En outre, comme le note l’hebdomadaire anglais, plus le temps passe, plus la réforme se fera a minima… Et quand on constate que Goldman Sachs pourrait battre son record de distribution de bonus, établi en 2007 (20 milliards de dollars) dès 2009, on se dit que les leçons n’ont pas été tirées.
Pire, la leçon de la crise pourrait être un renforcement de l’aléa moral des banques : elles viennent d’obtenir l’assurance quasiment inconditionnelle que les Etats viendront les sauver en cas de crise. Pourquoi feraient-elles le moindre effort pour limiter le risque qu’elles prennent du moment que leurs dirigeants savent qu’ils se partageront les profits et que la collectivité les aidera s’ils sont en difficulté ?
Les instruments du prochain krach
C’est pourquoi les banques peuvent continuer à donner libre cours à leurs inventivité pour créer des outils leur permettant de gagner toujours plus, même si ces outils, comme hier les ABS, CDO ou CDS, pourraient demain menacer l’équilibre du système. Il faut malheureusement se souvenir que la plupart des krachs boursiers ont été provoqués par des innovations mal maîtrisées qui ont poussé les indices trop hauts avant de les entraîner vers le fond. Cette fois-ci, ce sont les « dark pool » et les ventes par ordinateur.
Les « dark pool », « piscines obscures », ont été crées pendant la crise pour permettre aux investisseurs de se débarrasser de titres de manière anonyme. Ces marchés parallèles préservent l’anonymat des vendeurs et des acheteurs. En période de tension sur les marchés, ils permettent aux banques les plus exposées de vendre des titres discrètement, sans que le marché ne soit mis au courant, de manière à ne pas sembler à court de liquidités. Sur certains types de titres, cela concerne jusqu’à 20% des transactions.
Autre innovation, qui aurait joué un rôle majeur dans le rebond des profits de Goldman Sachs, les ventes par ordinateur. Elles présentent deux avantages. Tout d’abord, elles permettent de vendre des gros paquets d’action en plusieurs petits paquets facilement pour plus de discrétion. Ensuite, elles permettent de saisir les opportunités fournies par les imperfections du marché, à savoir un écart minime entre la cotation d’une valeur d’une place à l’autre pendant quelques instants.
 
Que faut-il faire ?
Les ventes par ordinateur peuvent sembler être une innovation habile et parfaitement légitime. Après tout, il n’est pas anormal de laisser une banque acheter un euro 1,4185 dollars à Tokyo pour le revendre dans le même centième de seconde 1,4189 à Londres. L’ingéniosité humaine permet d’exploiter les petits écarts de cotation d’une place à l’autre… Mais cette innovation pose deux problèmes majeurs : l’augmentation des échanges spéculatifs et le risque porté par des modèles informatiques.
C’est pourquoi une taxe Tobin aurait l’immense intérêt de réduire à néant cette spéculation non productive en prélevant une petite portion de la transaction, réduisant à néant le profit réalisé. Elle rendrait inopérante ces transactions d’opportunité qui contribuent à gonfler la bulle financière, augmentant le dommage collatéral quand elle explose. Concernant les « dark pool », une interdiction semble la seule solution pour rétablir une transparence que les libéraux sont pourtant toujours les premiers à demander.
Alors que le monde peine à réformer l’existant, malgré l’immensité des dommages causés par la crise de cet automne, le système financier trouve tous les jours des nouveaux outils pour spéculer. Il est désolant de voir le retard de nos dirigeants pour le prendre en compte…
 
Laurent Pinsolle, d’après The Economist du 25 juillet et du 1er août





Pour que le politique supplante l’économique !

20/08/2009 12:04

Pour que le politique supplante l’économique !


Halte aux excès de la finance internationale

Par Stéphane Madaule, Le Monde, 17 août 2009

Bonus or not bonus ? That is the question... qui agite les esprits en cette période estivale. Les sommes provisionnées par les grandes banques françaises afin de rémunérer leurs traders sont-elles conformes aux recommandations du G 20 d’avril à Londres ? Ont-elles un caractère moral ? S’agissant de la seconde question, il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que le monde de la finance et celui de la morale n’ont rien de commun. Si le monde de la finance a légitimement pour objectif de faire le plus de profits, on comprend aisément que ce sont uniquement les règles que le pouvoir politique lui impose qui sont plus ou moins aptes à lui donner un soupçon de moralité.
Or c’était justement un des objectifs du G 20 de Londres : interdire les excès de la finance internationale afin d’éviter que l’économie réelle, qui n’a rien à voir avec ces pratiques, ne paie les pots cassés d’une spéculation débridée de plus en plus dangereuse. Dans ce cadre, le fait que des traders aient pu recevoir des bonus de plusieurs milliards d’euros pendant que des millions de travailleurs sont en train de perdre leur emploi a effectivement quelque chose d’indécent. De plus, ces bonus sont versés par des banques qui ont elles-mêmes reçu sous forme de prêts ou de recapitalisation pour certaines (Natexis) de l’argent de l’Etat, donc du contribuable français.
Mais qu’a donc préconisé le G 20 pour moraliser la pratique des bonus ? Peu de chose en réalité, puisqu’il s’est contenté de faire des recommandations aux banques afin que les bonus demeurent raisonnables et n’aient pas un caractère automatique. Bref, que le niveau des bonus soit encadré par chaque banque et ne rémunère pas uniquement la prise de risque sur le court terme. Beaux discours en vérité. Mais où est le caractère contraignant de ces nouvelles règles ? Les pro-bonus défendent ce type de rémunération en arguant qu’il s’agit d’un élément de rémunération variable, apte à stimuler l’activité des commerciaux de la finance internationale, comme c’est le cas dans d’autres secteurs. Se trouvant dans une économie ouverte, il devient impossible de ne pas appliquer ce que d’autres utilisent déjà, à savoir le versement de bonus pour s’assurer de la fidélité et de l’efficacité des meilleurs. Mais qui fait la loi ? Nos représentants élus ou le marché ? Les démocraties ou l’hydre d’une mondialisation sans lois qui provoque les inégalités pour mieux se gorger de profits.
En d’autres termes, si d’autres le font, nous ne pouvons faire autrement, même si ces pratiques sont immorales en période de crise et de renflouement des banques par le contribuable public. Avec de tels raisonnements, on vient très facilement à justifier l’inacceptable : que quelques personnes se partagent des millions, voire des milliards d’euros, pendant que d’autres, plongées dans la crise par les agissements de ces dernières, financent la contrepartie et n’ont plus que les yeux pour pleurer. Dans les périodes les plus sombres de notre histoire, certains ont dit également qu’ils ne pouvaient faire autrement, qu’ils étaient obligés de s’adapter à la situation, que de nouvelles règles s’imposaient à tous par la loi du plus fort. Cela a donné effectivement la Shoah et son cortège de collaborations.
Mais revenons aux bonus. Si l’on ne peut plus récompenser le mérite de chacun, même dans un contexte immoral, si l’on ne peut plus cajoler les plus riches, ceux qui sont censés faire tourner ce type d’économie fondée sur la spéculation, si l’on ne peut plus accroître les inégalités afin de mieux favoriser l’échange, alors que va devenir notre planète finance ?
Certains préconisent que la solution vienne d’une législation internationale qui s’appliquerait à tous. Mais les pays anglo-saxons comme la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont justement bâti une grande partie de leur prospérité passée sur la financiarisation de leur économie. Comment pourraient-ils renoncer à ce qui constitue le coeur de leur activité ? L’attente d’une solution internationale est un leurre, un écran de fumée destiné à continuer comme avant, tout en essayant de se donner bonne conscience.
Alors, il n’y a plus que nos vieux Etats souverains, derniers remparts de la démocratie, qui, à l’écoute de leurs peuples respectifs, peuvent dire stop et refuser de continuer à jouer sur ce terrain, refuser cet engrenage malsain, refuser les réflexes moutonniers du comme-tout-le-monde. De telles décisions demandent à l’évidence de la volonté politique. La France et plus généralement l’Europe s’honoreraient de montrer l’exemple. Quand un système est mauvais, il convient d’en changer. Le moraliser demeure mission impossible.
 
Stéphane Madaule est essayiste, maître de conférences à Sciences Po Paris.





Système quand tu nous tiens !

19/08/2009 19:28

Système quand tu nous tiens !


Si l’on devait retenir quelques évènements parus dernièrement dans la presse locale, nous opterions pour l’article concernant les dépôts sauvages au Bd des frères Leterme, ainsi que celui du couac de l’association « Mondial spectacle ». Pourquoi cette préférence ? Tous simplement parce que ces deux affaires illustrent parfaitement les traces laissées dans la commune par un système de gestion verrouillé, opaque, improductif et clientéliste. 

D’abord l’épisode du Bd Leterme, où un cadre municipal, et non des moindres, semble regretter ce temps bénit où le nettoyage était externalisé, un mot qu’il semble adorer. Nous rappelons que durant ce « bon temps » cité par ce nostalgique, la mairie a vu ses effectifs doubler au point d’exploser le budget de fonctionnement. Avec un si grand nombre d’agents municipaux, l’externalisation ne pouvait se justifier. En user, démontrait alors au mieux une erreur de jugement des principaux cadres de la Mairie , au pire un degré de sujétion au système clientéliste instauré par l’ancienne municipalité et donc aujourd’hui une obligation  de départ pour manquement à leur charge. Avec une réelle méthodologie du travail, ce qui implique une connaissance certaine de celui-ci, point n’est besoin de budgétiser pour procéder aux missions urgentes de service publique telle que  la salubrité, lorsque l’on dispose d’une pléthore d’agents. Je passe sur l’anecdote savoureuse de la « binette » qui prouve à nouveau que ces gens là n’y entendent rien sur l’efficacité au travail, tant de nombreuses années de courtisaneries les ont éloignés de ce concept.

L’affaire « Mondial spectacle » n’est pas triste non plus, notamment lorsque l’on regarde les griefs qu’apportent ses responsables contre la commune. En voilà encore qui, avec une toute jeune association (une de plus !) espérait pouvoir encore jouir des privilèges exorbitant qu’octroyait jadis l’ancien édile en échange d’une sujétion totale, et rien d’autre. Aucunes autres contreparties n’étant exigées : pas d’utilité publique, ou d’image de marque de la ville, etc… Bien sur, tous cela, sur le compte du contribuable héninois. 

Voilà, ce qu’était le système instauré par l’ancienne municipalité et voilà ce à quoi devra s’attaquer la nouvelle équipe dirigeante ! Comment ? Pour le personnel encadrant, rien de plus simple ! Du fait de sa forte implication sous l’ère Dalongeville, il est aisé pour les nouveaux élus de se défaire de leur collaboration. C’est de toute manière un préalable attendu par une bonne majorité du personnel municipal qui se défie aujourd’hui de cette autorité qu’il juge illégitime. Pour les associations, il faudra clarifier les principaux points qui justifieront l’octroi d’une aide ou d’une subvention quelconque. L’élaboration d’une charte établissant les droits et obligations des deux parties (Associations/Ville) serait une réelle option menant vers la sortie d’un système clientéliste que tous les électeurs héninois ont rejeté il y a plus d’un mois. 

 

Le Comité DLR14ème

 

 



Commentaire de Anthéa (20/08/2009 11:55) :

Il n'y a que par la fermeté que l'on élimine les mauvaises habitudes !


Commentaire de cimares (20/08/2009 16:31) :

Analyse pour le moins justifiée qui rejoint mes remarques successives sur les différents blogs. Il faut constater cependant que les blogs MJS et Alter Echo semblent avoir des difficultés à comprendre le changement d'ère. Mais, combien de fois faudra-t-il répéter qu'on ne change pas de culture comme cela: il faut bien admettre que l'ancien système devait convenir à pas mal de monde compte tenu du fait que chacun semblait s'y retrouver ! Je crois savoir que la nouvelle équipe municipale est au travail, sans bruit excessif, n'en déplaise aux habitués du tam-tam et autres faire valoirs permanents! Daniel Duquenne et son équipe ne sont vraiment pas méchants quand on considère la façon dont d'autres traitaient la question lorsqu'ils étaient aux affaires et qu'ils ne respectaient même pas le droit commun. J'ai écrit que s'il n'y avait plus de matériel pour travailler en mairie, il ne s'était tout de même pas volatilisé comme cela ? Il appartient à l'encadrement administratif et technique de la mairie de mettre en place une organisation fiable, opérationnelle et respectueuse de quelques principes élémentaires du droit. De la même façon, je m'interroge souvent sur la façon dont les marchés ont été conclus et sur la façon dont ils étaient liquidés: quel fonctionnaire inscrivait sur le document comptable "service fait, bon pour paiement"? Quel fonctionnaire assurait que le service était fait? Quelles étaient les remarques du trésorier municipal -qui, lui, ne dépend pas de l'autorité du maire ?- Et ces interrogations sont multiples: comment une administration territoriale et le contrôle de légalité ont-ils pu ainsi laisser filer pendant une période aussi longue ? J'ai, pour ma part, quelques réponses... Et c'est pour cela que je ne cesserai de plaider la professionalisation des territoriaux, le recrutement sur concours, la fron tière absolue nécessaire entre le politique et l'administratif et la distinction ferme entre les missions d'un cabinet et celles de l'administration de la collectivité. Bien entendu, un réelle entente doit exister entre le maire et le DGS, mais il ne faut pas que viennent s'interposer des tiers qui ne rêvent que d'une chose: prendre la place du DGS sans en assurer les responsabilités. Quant au personnel, son statut est régi par le code général des collectivités territoriales et celui de la fonction publique territoriale: il sera sauvé le jour où il comprendra que son intérêt n'est pas de participer aux intrigues de la cour, mais d'assurer au mieux sa mission pour le service public.





Une reprise timide à crédit !

19/08/2009 13:10

Une reprise timide à crédit !


Avec 0,3 % de croissance au second trimestre, la France et l’Allemagne semblent renouer avec un début de reprise. Comment ne pas s’en réjouir ?
Cependant, il serait illusoire de croire la crise passée et ce pour deux raisons principales :
• Tout d’abord le système financier n’est pas guéri de ses maux. Pire, avec l’argent public, il recommence ses pirouettes dangereuses et scandaleuses.
• L’économie française reste profondément malade et l’industrie continue à perdre beaucoup d’emplois.
Le léger regain de croissance s’effectue donc une fois de plus à crédit. Les chiffres du commerce extérieur témoignent de la faiblesse de notre compétitivité, de l’ampleur des délocalisations et du manque d’investissements dans les secteurs d’avenir.
Ainsi, au 1er semestre 2009, le déficit du commerce extérieur français a baissé de 1,4 milliard passant de 26,8 à 25,4 mais la facture énergétique a baissé de 9 milliards d’euros, ce qui veut dire concrètement que le déficit structurel s’accroît encore.
Une fois de plus, ces chiffres alarmant sont tus, car ils révèlent le piège mortel pour notre économie du mélange de l’ouverture totale des frontières, de l’euro cher et des charges sociales trop élevées. Il est en effet suicidaire de cumuler ces trois contraintes. Soit l’on accepte le libre échange intégral mais on utilise sa monnaie, comme le font les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la Chine pour gagner des positions commerciales. Soit l’on conserve une monnaie forte, mais alors on baisse les charges comme l’a fait l’Allemagne avec la TVA sociale, ou on se protège habilement du libre échange, comme le fait le Japon.
Notre pays, lui, subit les trois contraintes et laisse en conséquence le chômage de masse gangréner notre société. Il est masqué certes par les transferts sociaux, mais il progresse d’année en année paupérisant une part croissante de la population. De surcroit, les dépenses sociales pèsent de plus en plus sur les déficits et donc les dettes.
Mais quand décidemment nos élites ouvriront-elles les yeux ? Espérons qu’un jour, avant qu’il ne soit trop tard, notre pays retrouve sa lucidité sur les causes du mal qui le ronge !
NDA





La soupe Elyséenne est servie !

18/08/2009 18:35

La soupe Elyséenne est servie !


Dupont-Aignan tacle Villiers

Président de Debout la République, qui vient de passer le cap des 10 000 adhérents, le député de l’Essonne Nicolas Dupont-Aignan n’a pas l’intention de rejoindre la majorité présidentielle. Un refus clair, net et précis alors que le MPF de Philippe de Villiers a décider de rejoindre le comité de liaison de la majorité, imité par Frédéric Nihous et ses chasseurs du CPNT. Ce ralliement de la droite de la droite à la majorité présidentielle ne va pas sans provoquer, d’ailleurs, des grincements de dents du côté des alliés de Nicolas Sarkozy venu de la gauche, tel Jean-Marie Bockel. Dupont-Aignan, qui se revendique du gaullisme et surtout pas du souverainisme, dénonce, lui, ce qu’il considère comme des manœuvres de Nicolas Sarkozy pour élargir sa base de soutien.
 
Philippe de Villiers rejoint la majorité présidentielle. Chasse, Pêche, Nature et Tradition aussi. Allez-vous suivre le mouvement ?
Non, car je n’ai pas l’habitude, moi, de trahir les électeurs. Philippe de Villiers aurait dû afficher son choix de soutenir le président de la République et sa politique avant les élections européennes. Cela aurait été plus honnête. Il n’a même pas attendu le délai de veuvage ! Mais n’oublions pas qu’il a été élu au Parlement européen pour défendre un projet qui est exactement le contraire de celui de Nicolas Sarkozy.
 
Vous ne croyez pas au pluralisme au sein de l’UMP ?
Tout ça est un théâtre de marionnettes destiné à abuser les Français. Comment, par exemple, Philippe de Villiers peut-il se dire hostile à l’entrée de la Turquie en Europe et laisser ouvrir à Bruxelles les chapitres de négociation ? Comment se dire hostile aux délocalisations et laisser l’euro surévalué, ce qui entraîne la fermeture d’usines et le transfert des investissements hors zone euro ? Comment se plaindre du comportement des banques et soutenir un gouvernement qui refuse de prendre une participation à leur capital ? Je refuse cette hypocrisie politique permanente. C’est pourquoi Debout la République continuera de s’afficher comme un parti indépendant.
Electoralement, le ralliement de Villiers à Sarkozy peut-il être une bonne chose pour vous ?
Je vois que beaucoup de membres du Mouvement Pour la France nous rejoignent, déçus de voir leur président aller à la soupe. Mon ambition est de préparer une offre politique alternative avec toutes celles et tous ceux qui croient que notre pays peut redevenir maître de son destin, et qui veulent qu’enfin on traite les problèmes à la racine. Ce n’est pas avec le showbiz, les apparences, les ralliements alimentaires de vieilles gloires politiques comme Bernard Kouchner, Jack Lang, Michel Rocard et maintenant Philippe de Villiers, qu’on soignera le mal français.
 
Propos recueillis par Béatrice Houchard, Le Parisien, 15 août 2009





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